Trekker à Sapa #1

Nouvelle forme d’article

Wesh wesh les amis ! J’ai fini ! La nouvelle forme d’article qui me permet de montrer les points par lesquels je suis passé est en ligne. J’voulais que le premier article de cette forme parle de mon trek que j’ai fais avec Benoît à Sapa. Ça fait déjà plus d’un mois qu’il est passé donc je vais surtout raconter des souvenirs, mais comme c’était une expérience vraiment cool et une aventure à part entière je voulais quand même garder une trace de ce souvenir. Histoire que je relise cet article dans 30 ans et que je me dise « Putain, il était laid son site. »

Ça suffit les introductions, c’est l’heure du..duudu… DUEL!

L’aventure commence !

J’invoque le dragon noir aux yeu… YES ! ?

C’est après une nuit de bus allant de la capitale Hanoï jusqu’à la petite ville montagnarde de Sapa, que l’on décide avec Benoît d’entamer un trek de 5 jours dans les montagnes du nord du Vietnam. Je me rappelle très bien de cette nuit, puisque la veille j’avais passé ma journée à filmer une journée trop cool que l’on avait passé à Ninh Binh. (« Dites la Baie d’Halong terrestre ») Et suite à plusieurs manipulations, j’ai supprimé quasiment toutes les vidéos de la journée. J’étais vraiment jouasse à ce moment c’était quelque chose. Il ne me reste que les vidéos de la GoPro, longue vie GoPro. ?

Une photo de moi

Ça, c’est une photo que j’ai prise avec la GoPro sans faire exprès ce jour là. Benoît ne veut pas me croire quand je dis que c’est accidentel.

Au milieu des montagnes

En arrivant à Sapa, il est très tôt, peut-être 4h du matin, on doit attendre que les agences de voyage et les hôtels ouvrent. Il fait encore nuit noire, on distingue vaguement les montagnes qui entourent la ville dans laquelle nous sommes. On voit 5/6 personnes assises sur des chaises en plastique autour d’un feu, il y a encore quelques chaises vides, un gars qui vend des sandwichs, on décide de se poser ici, en attendant que Sapa se lève.

Les gens sont silencieux, en même temps il fait froid, il est tôt, ça donne pas envie de papoter. L’un d’entre eux a l’air rigolo. Il a un costard un peu trop grand, les yeux rouges et il fume dans son énorme bang en bambou qu’il fait tourner aux copains. Il nous propose, on est pas spécialement fan de la défonce avant le petit déjeuner donc on refuse gentiment. Une femme habillée en marcheuse locale veut absolument nous vendre son trek. Elle nous parle dans le vide, elle vient et revient toutes les 15 minutes pour nous vendre son affaire. Mais avec Benoît, on tente de rester focus sur nos téléphones et on fait semblant de ne pas entendre, pour avoir la paix.

Le jour se lève.

On distingue enfin clairement les montagnes, c’est magnifique, j’ai déjà hâte de partir à l’aventure. Il doit être quasiment 7h, deux trois magasins commencent à ouvrir autour de nous, on décide de partir vers un hôtel bien noté dans la ville qui propose des trek, on décalle.

Les montagnes autour de nous

Le décor autour de nous.

Au bout de 2 minutes de marche, on voit un bar ouvert avec des billards à l’intérieur. Ça faisait longtemps que je voulais mettre ou remettre une branlée à Benoît au billard, on décide donc d’entrer dans le bar. Il n’y avait pas un client, juste un serveur, je lui demande si je peux avoir un café, il dit oui, se casse du bar, et on ne le reverra jamais. On commence donc à jouer. On fait une, deux, cinq parties où on meugle comme des petits fous. Il faut dire qu’il y a du sacré niveau et que le spectacle est au rendez-vous. Mais Benoît se rend compte que, sur la mezzanine qui nous surplombait, il y avait un mec qui dormait. On termine donc vite fait la partie et on décide de se casser, direction l’hôtel.

L’avant-trek

Après une heure de recherche dans les rues de Sapa, on trouve enfin l’hôtel. Il est beau, grand, et rempli de français. Une dame nous explique globalement le déroulé, 5 jours de trek, on dort 4 nuits chez l’habitant, on passe les deux premiers jours avec 4 autres français, et après on est seul, Benoît, le guide et moi. C’est le feu, on y va pour 5 jours.

On part donc tous ensemble, les 6 français et le guide en camionnette direction la montagne et le point de départ du trek. Je ne me rappelle pas des prénoms de nos compagnons, mais je me rappelle qu’ils étaient cool et qu’on rigolait bien. Programme prévu : 6h de marche, 16km, un grand soleil et des rizières à chaque recoin.

Le trajet n’était pas exactement celui-là, mais pour que tu puisses visualiser dans les grandes lignes. Nous c’était un trait qui allait directement de A à B.

Mourir au bout d’une heure de marche

Ok, vraiment très peu de temps après être parti, on croise sur notre chemin un petit serpent, un peu vif, prêt à s’fight. Clairement, j’aurais pu le prendre en 1v1. J’ai joué au moins 20h à Super Smash Bros Melee, je connais tous les coups secrets d’Agatha sur Dead or Alive 3, autant te dire qu’en matière de baston, je roule ma bille. Mais comme j’étais loin, c’est plutôt le guide qui s’en est chargé. Il ne parlait plus et attendait que le serpent se barre, il avait pas l’air serein. Au bout de quelques minutes, maman serpent a dû rappeler son fils à l’ordre et miskine est rentré chez sa mère. Cette victime issou.

Ce qui est marrant, c’est que plus tard dans le trek on a croisé un autre serpent, et cette fois le guide s’en battait les couilles. On en a donc déduit avec Benoît que le premier serpent devait être vraiment dangereux. On a fait les mariolles à glousser, mais dans un univers parallèle, le serpent nous a probablement tous mangé.

Enfin bon, la matinée se passe tranquillement, les paysages s’enchaînent agréablement, il fait un peu trop chaud mais rien de grave, et on s’arrête de temps en temps pour que le guide nous fasse découvrir des plantes comestibles. Au début j’étais pas trop serein, par ce que le guide faisait pas trop « homme de la forêt », mais en faite il connaissait plein de trucs.

La forme des rizières

La forme bien particulière des rizières.

Des français, des montagnes et de la sueur

C’est le titre de mon prochain roman érotique.

C’est une bien belle aventure que nous partageons, on découvre beaucoup de rizières, quelques buffles.. On apprend d’ailleurs qu’il y a des buffles noirs et des buffles blancs, qui sont plus rares. J’pensais qu’un buffle noir c’était un buffle blanc tout sale mais nan, c’est une race à part entière. On a le droit à une petite pause manger à midi. C’est dans cette région du Vietnam que j’ai mangé les meilleures « Fried Noodles » du pays. Elles sont hyper simples mais hyper bonnes, les légumes viennent du coin, les poulets aussi et ça se sent. J’en ai trop mangé. Je suis gros. ❤

Après manger, on retourne marcher, et pour s’occuper avec Benoît, on fait des jeux. Le premier jeu c’était de trouver tous les animaux qui commencent par un « C ». Le jeu a duré 2 heures mais on les a quasiment tous trouvé. Trekker c’est pas vraiment fatiguant, on voit du paysage, et c’est le moment pour réfléchir à pleins de choses. Je crois que c’est quand je marche que je suis le plus productif.

Couché de soleil à Sapa

C’est ici que j’ai pris cette photo. (Tu peux la trouver sur souvenirsderoute.fr)

Arrivée au premier checkpoint

Ça y’est, après une journée de marche, 16 kilomètres engloutis, et des gigas de vidéos dans l’appareil on arrive enfin au premier refuge. ⛰ Une bonne occasion de prendre une douche bien méritée, une bébé sieste et on repart à la découverte du coin. La nuit arrive, et je suis chaud pour faire un timelapse du soleil qui se couche derrière la montagne. J’prends mon trépied, mon appareil et je m’éclipse. Après quelques photos, une locale rentre du travail et je suis sur son chemin. Elle s’arrête, on papote de tout et de rien, je ne me rappelle plus de quoi on parlait, mais elle m’avait marqué.

Le timelapse fini, je m’en vais pour en refaire un autre, cette fois Benoît vient avec moi. On papote, on a l’idée de faire des photos des étoiles, ou du levé de soleil, ce qu’on tentera plus tard.

oklmito dans les montagnes.

oklmito dans les montagnes.

Pour le moment, il faut manger

Et ce soir, c’est un soir spécial ! Une préparation de mariage. Une fille du village se marie, et les deux familles préparent un grand repas au refuge. On ne mange pas avec les familles, on est à une table séparée dehors mais on mange les mêmes trucs. Que des plats locaux, des choses inconnues pour moi. J’me suis fais bolosser tout le repas par ce que j’avais mangé un champignon en disant que c’était trop bon, et le guide m’a répondu que c’était des abats.

En même temps, l’alcool dans cette région il rigole pas. Je crois que c’est du « Vin de riz », j’espère par ce que j’en ai bu tous les soirs pendant 4 nuits. C’était un genre de gnôle de riz. On en a bu une petite bouteille à 7, j’en ai perdu l’odorat. C’est pas grave, c’est pas si important.

La suite, au prochain numéro

Après deux petites heures à prendre des photos des étoiles et des photos de nous deux dans le noir avec Benoît, c’est l’heure de faire dodo. Il y a encore 4 jours de marche qui nous attendent, et ça s’annonce sportif, pluvieux et intense. C’est donc dans un prochain article, que tu auras le droit d’en savoir plus sur les aventures de Karim et Benoît à Sapa.

On lance un groupe de rap : Rapide & Furieux, c'est la pochette de notre première mixtape.

On lance un groupe de rap : Rapide & Furieux, c’est la pochette de notre première mixtape.

Puis tu sais quoi ? Bah si tu as vraiment envie de lire la suite, et bien il est dispo : « Trekker à Sapa #2« .

Tu attends quoi du coup là ?

Trekker à Sapa #2

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