Rendez-vous à Gili Air
Meeeeeeeec, ça fait longtemps.
Ça fait, wallah, au moins 5 jours que j’ai pas écris un article. Les vacances à Gili Air ça motive pas à rester devant l’ordi. J’te lâche un petit secret : J’ai quasiment pas avancé le montage de la vidéo de départ en Asie. Issou. Promis, je charbonne dans pas longtemps, maintenant que j’peux mettre en pause le dév du blog et du site photo, j’peux me concentrer un peu plus sur la vidéo. J’pense la sortir un peu après mon anniversaire.
Bon, que dire depuis Bali ?
Rien, fin de l’article.
Avant de m’aventurer jusqu’aux îles Gili, personne ne m’avait dit que c’était une putain de galère de s’y rendre. Donc je vais te le raconter, pour éviter de te faire secouer le portefeuille par le premier indonésien relou.
Tout part de mon Airbnb
Hihihihi, ce petit malin de Airbnb. Après avoir passé presque dix jours chez lui, je dis à mon hôte que je veux me rendre sur les îles Gili. Je lui demande donc le meilleur moyen pour m’y rendre. Il me propose de me diriger vers le port de Benoa, au sud de Bali. Il me dit qu’il y a des bateaux toute la journée.
Confiant, je sors mon application Go-Jek (l’équivalent de Uber mais version scooter), et je commande un aller simple direction Benoa.
40 minutes de route se passent, sans encombre. On arrive, donc, sur le port. C’est bizarre on ne voit aucun bateau, on cherche quelqu’un qui peut me renseigner. On trouve un gars, qui a l’air de la sécurité. Mon pilote et le gars papotent en Indonésien, évidemment, je passe un excellent moment. Mon Uber me raconte qu’il n’y a pas de bateau pour les touristes ici, il faut se rendre à Padang Bai.
Ok, pourquoi pas, j’regarde sur Google Maps : 1h40 de scooter. Je ne montre rien, mais intérieurement, je rage. J’demande au Uber si il peut m’emmener jusque là-bas et à quel prix. Évidemment, j’te fais pas de dessin, mon portefeuille devient moite quand je lui rappelle ce souvenir.
Le trajet se passe, j’t’évite les détails, je suis saoulé mais j’ai eu le temps de relativiser pendant le trajet.
Arrivée à bon port
On arrive donc tranquillement sur le port de Padang Bai. À peine le pied posé, un indonésien se jette sur moi pour me proposer un aller pour les îles Gili le lendemain. Un second mec le rejoint pour appuyer son propos. J’me demande pourquoi ils me proposent un trajet que le lendemain, j’veux partir aujourd’hui moi !
Ils me disent qu’il n’y a plus de départ après 15H, j’regarde il est 15h10. J’vérifie vite fais s’il n’y a pas une caméra cachée. Je ne vois malheureusement rien. J’rage, encore une fois, intérieurement. Puis le gars me sors sa botte secrète, il me propose un trajet solo, en speed boat direction Gili Air pour 2.500.000 IRP (approximativement 140e, un trajet moyen c’est environ 10e). Le gars me prends pour le père noël, alors j’lui réponds : « Pour 2.500.000, j’me paye ta mère, enculé. »
Il pleure et s’en va. (J’rigole, on a dit pas les mamans)
Plus sérieusement, j’me retrouve bloqué sur un port pas ouf, et j’dois donc me prendre un hôtel pour attendre les départs du lendemain. À part que tout le monde en a profité pour multiplier ses prix par 1.000, il ne s’est rien passé de très intéressant. On peut passer directement au départ le lendemain matin 9h.
Direction Gili Islands
Ça y’est, 24h après mon envie de rejoindre Gili Air, je trouve enfin un bateau pour m’y rendre. Des îles Gili il y en a trois : Gili T, la plus à l’ouest, est celle où les gens vont pour se mettre une caisse. Gili M, celle du milieu dont je ne connais rien et Gili A, celle où je me rends, qui est la plus tranquille des trois.
J’prends donc le bateau, la plupart des gens sont des jeunes, qui vont à Gili T pour mourir d’une overdose de fruit du dragon. Il y a notamment un groupe qui retient mon attention : Des mexicains clichés, les gars super musclés, t-shirt sans manche qui laisse apparaître leurs heures de salle, GoPro à la main pour faire un Vlog diffusé sur les réseaux, accompagnés de leurs zouz ultra bonnes, bronzage parfait, lunette de soleil qui cache 72% du visage, décolleté qui laisse apparaître 72% de leurs seins. C’est Despacito devant mes yeux.
Je n’avais pas mis les pieds dans un bateau depuis belle lurette, la dernière fois j’ai vomi, on va bien voir.
Le trajet se passe finalement super bien, le décor est magnifique, je kiff vraiment (j’ai pas de photo, c’était sur snapchat).
Gili Air
J’arrive enfin. Ça fait 770 mots que je raconte ma vie, mais je n’ai pas encore parlé de Gili Air alors que c’est le titre de l’article. (L’art d’être un blogueur/vlogueur putaclic hihihi)
J’trouve mon hôtel, j’pose mes affaires, et première chose que je fais : partir à la recherche d’une plage pour se baigner. L’Île est vraiment minuscule (je fais le tour à pied en 2h), je trouve donc rapidement une première plage.
J’me baigne, le cadre est magnifique. J’ai pied jusqu’aux cuisses (ça veut rien dire, démerdes-toi avec ça) et il y a beaucoup d’algues, mais j’m’en fous. Je profite, c’est trop beau. J’pensais pas voir un jour un décor de carte postal comme ça.
J’regarde dans l’eau voir si il n’y a pas un truc intéressant à voir, et en me retournant, qu’est-ce que je vois ? Un crabe qui fonce droit vers moi, en flottant. Courageux comme je suis, je l’esquive, normal. Et j’le vois il redescend au fond de l’eau et se met là où j’étais posé. Bon, déjà je savais pas que les crabes ça pouvait flotter, taper un crawl et attaquer un touriste, mais en plus il a fait ça juste pour me voler ma place. fdp va
L’ambiance à Gili Air
Avant de m’y rendre, je ne connaissais rien à l’endroit, comme d’hab. L’avantage ici, c’est que c’est tout petit, donc tu te rends compte assez vite de ce qu’il y a à faire. Depuis que je suis arrivé en Indonésie, je pense que c’est mon endroit préféré. C’est beau, mais genre tellement beau, c’est l’endroit où tu te poses sur une chaise longue, tu commandes un milkshake banane et tu passes l’après-midi à écouter de la musique et à admirer l’horizon.
Bon par contre, évidemment quand tu viens d’Europe ou d’une autre contrée lointaine, tous les indonésiens viennent te demander si tu veux pas leur acheter un truc. C’est vite fatiguant quand 80% des gens qui viennent te voir sont des mecs qui veulent te vendre un bracelet ou des lunettes de soleil. J’ai l’impression d’être une meuf bonne à 2h en boite de nuit.
Mais il y a aussi un autre type de vendeur relou auquel je ne m’attendais vraiment pas : Les vendeurs de beuh / champottes. Avant de partir en Indonésie, j’avais lu que vendre/consommer de la drogue ici était vachement plus sévèrement puni qu’en France (genre des peines de prisons énervées). Donc quand je vois tous les 400 mètres un vieux gars qui veut me vendre un cône de champignons, ça me fait chelou et ça me donne pas envie de tester.
Bientôt le Vietnam
Voilà, Gili Air c’est cool. Il fait beau, c’est parfait pour se reposer, c’est aussi parfait si tu veux montrer que ta vie est géniale sur Instagram. Je pars demain direction Lombok, c’est la grande île juste à côté, j’y passe 4 jours, le temps de découvrir, d’aller jusqu’à l’aéroport, de faire enfin du snorkeling, de me faire un tatouage ? J’sais pas, j’vais voir, mais ça devrait être ma dernière destination avant le Vietnam et mes 24 ans.
Bisous, j’me met une punition, j’ai plus le droit de publier d’article tant que je n’ai pas sorti la vidéo. (mdr tu vas pas avoir de nouvelles avant longtemps miskine).